J2

J’y suis.

Adieux a Montréal particulièrement chargés comme certains s’en doutent. Vol Toronto-New Delhi surprennament agréable compte tenu du fait que je n’avais pas de siege devant une sortie de secours et que le Airbus 343 était complement plein avec plein d’enfants à bord. Félicitations au personnel de bord qui a racheté une bonne partie de mes expériences passées avec Air Canada.

Contrairement à ce que m’avaient laissés entendre les dessins sur le site web d’AC, le vol passait au dessus de Terre-Neuve, au sud du Groenland, par dessus Moscou, Samarcand et Kaboul avant de bifurquer vers Delhi au dessus de Lahore. Les montagnes du nord de l’Afghanistan, sans égards pour ce qui s’y passe, sont très jolies vues de 37 000 pieds.

L’arrivée a Delhi a ete des plus relax. L’immigration a du prendre un gros 15 secondes, et ce qui sert de douanes est un gars qui regarde distraitement un appareil à rayon X sur lequel peuvent, si on est attentif et qu’on passe pas tout droit apres le kiosque de l’immigration, être examinés nos bagages à main.

Pas de cohue génerale à la sortie, mais une foule de gens bien calme attendant un voyageur dans un silence et un ordre qui m’ont semblé suspects. Feroz, qui travaille chez Alternatives, était là pour nous accueillir et nous ammener au BGVS guest house (photos a venir).

On m’avait annoncé un choc sensoriel olfactif, visuel et sonore. À vrai dire, l’odeur est assez prenante, principalement à cause de la quantité de motos et petits tricycles avec des moteurs 2 temps qui polluent allègrement.
J’avais lu que la conduite ici se faisait sur le cote gauche de la chaussée, je dois avouer que dans le traffic, je n’ai pas été capable de le déduire par observation. Je suis plein d’admiration pour les conducteurs indiens.

Découvrir une ville le soir est toujours intéressant. On voit dans les maisons et les commerces, les coins sombres sont mysterieux, l’horizon est limité.

Apres s’etre installé, Feroz nous a fait finir la soirée chez un pote ou lui-même habite. Récital de cythare et rhum indien au programme. Ca manquait à ma culture ce rhum qui vient d’ailleurs de se mériter une place à cote de mon Barbancourt. Incidement, je suis plein d’admiration pour les magnifiques barbes et moustaches poivres et sel qu’arborent plusieurs indiens, fallait que le le dise.

Ce matin, apres un déjeuner épice et une petite douche (au sceau tiede, au grand desespoir d’Olik) je découvre le quartier (et le cafe Internet local) a pieds. J’aime bien. Pour ceux qui sont curieux, l’appart est a Saket, au sud de Delhi.

Pas de grand choc encore, juste une vague dans laquelle il fait bon se saucer.